Douleurs lombaires

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Le mal de dos est considéré comme le mal du siècle : 90% de la population consulte son médecin pour douleurs de dos régulières.

L’origine des douleurs peut être variée : difficultés mécaniques, blessure ou maladie touchant les muscles, les ligaments ou les disques intervertébraux, ou encore sciatique au niveau lombaire, dont les douleurs peuvent aller du bas du dos jusqu'à la fesse ou la cuisse.

 

La lombalgie

Pathologie

La lombalgie est une douleur située dans le bas du dos.

Les symptômes, le type de douleur et son intensité peuvent varier selon la cause : périodique ou chronique, légère ou intense, profonde, lancinante, aigüe ou encore pulsative. La douleur dans le bas du dos peut parfois être plus forte le matin et s’améliorer avec quelques mouvements et étirements.

  • Conséquences mécaniques en chaîne montante

La pronation du pied est susceptible d’entraîner une rotation interne du tibia et du fémur, s’en suit une antéversion de l’iliaque correspondant. Ce mécanisme est inversé pour la supination. La malposition articulaire est susceptible d’entraîner un malaise de la musculature, favorisant ainsi l’apparition de douleurs.

  • L’inégalité de longueur fonctionnelle des membres inférieurs

L’inégalité de longueur fonctionnelle des membres inférieurs est due à un excès de pronation d’un pied par rapport à l'autre. Cette inégalité peut être responsable d'une série de déformations pouvant mener à des douleurs dorsales basses : une antéversion du bassin, une augmentation de l'angle lombo-sacré, une scoliose lombaire fonctionnelle. Si une différence de longueur anatomique est compensée par une pronation, la rotation interne consécutive provoque des pressions sur l'articulation sacro-iliaque. De plus, un déséquilibre biomécanique au niveau des extrémités inférieures est beaucoup plus important lors de la course que pendant la marche. Ainsi, un déséquilibre de l'avant-pied de 4 à 5° est aussi significatif qu'un déséquilibre de 12° chez un marcheur.

  • Manque d’absorption de choc

En début de phase d’appui de la marche, lors du contact du talon, la jambe arrive au sol en exorotation et passe en endorotation en effectuant 6° de pronation au niveau des articulations sous-astragaliennes. Ce mécanisme permet au pied de fonctionner tel un « ressort » : il amortit ainsi le choc créé par la rencontre du pied avec le sol.

Si le pied est trop mobile, ou insuffisamment, la marge des 6° peut être dépassée (hyperpronation) ou non atteinte : dans ce cas, l’onde de choc remonte vers la colonne lombaire. En somme, le manque d’amortissement du pied provoque la remontée de l’onde de choc jusqu’à la colonne vertébrale.

  • Le concept du fascia thoraco-dorsal

L’être humain est la seule espèce à être pourvue d’un système ligamentaire postérieur qui lui permette la fonction de redressement du tronc. Il a été prouvé que le système ligamentaire postérieur (appelé fascia thoraco-dorsal) apporte l’énergie nécessaire à l’érection de la colonne vertébrale.

Il faut savoir que si un cinquième de la force est transmise aux muscles érecteurs du rachis, les quatre cinquièmes restants sont transmis au système ligamentaire postérieur. Le système ligamentaire postérieur joue alors un rôle décisif dans la transmission des forces générées par les extenseurs de hanches.

Les muscles érecteurs de la colonne vertébrale ont un bras de levier qui est 50% plus faible que celui du système ligamentaire postérieur. Ainsi, le fait d'utiliser ces muscles préférentiellement au système ligamentaire postérieur entraînerait un stress de compression important sur le disque intervertébral.

Un déséquilibre musculaire au niveau de la ceinture pelvienne est susceptible de diminuer l’efficacité du système ligamentaire postérieur pendant la marche. En effet, l’hypertonicité du muscle psoas-iliaque engendre une antéversion du bassin : cette bascule détend le fascia thoraco-dorsal et crée ainsi un déséquilibre lombaire qui devra être récupéré par les muscles érecteurs du rachis.

De même, l’hypertonicité des muscles fessiers et/ou ischio-jambiers va favoriser la rétroversion du bassin ; s’en suit un accroissement de la tension du fascia thoraco-dorsal. Suite à ces rétractions musculaires, les muscles psoas-iliaque et transverse de l’abdomen vont se relâcher par inhibition réciproque des antagonistes. Cependant, le muscle transverse de l’abdomen est l'unique muscle qui entretient la stabilité latérale du fascia thoraco-dorsal. Perdant sa stabilité latérale, le fascia thoraco-dorsal sera donc plus fortement secondé par les muscles érecteurs de la colonne.

 

En somme, un déséquilibre musculaire au niveau de la ceinture pelvienne peut favoriser une sur-sollicitation des muscles érecteurs de la colonne, en réponse à une tension anormale (hypertension ou hypotension) du fascia thoraco-dorsal. Ce mécanisme favorise l’apparition de douleurs rachiales.

Afin de garantir la meilleure tension du fascia thoraco-dorsal, il est essentiel que les pieds fonctionnent correctement en dynamique. Par action articulaire, les rotations du pied influencent les rotations du membre inférieur et du bassin, et donc indirectement le fascia thoraco-dorsal.

Solutions

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Le corps humain rencontre parfois des difficultés à cause de blessures, de malformations ou de douleurs diverses. De nombreux symptômes peuvent être recensés : des raideurs, de la boiterie, un sentiments de brûlure ou d'échauffement, des sensations de pincement ou d'accrochage, etc.

Des solutions adaptées à chaque partie du corps existent pour soulager les maux et les douleurs.

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